Les quatre accords Toltèques

Les quatre accords Toltèques : Don Miguel Ruiz

Les Toltèques

La culture Toltèque est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan, au Mexique. Dans leur langue, Toltèque veut dire « Maîtres bâtisseurs ». Ils avaient des connaissances scientifiques et artistiques, formant une société vouée à explorer et préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens.

Ce sont les naguals (maîtres) qui transmettaient aux étudiants la sagesse ancestrale. Mais, les conquêtes européennes ainsi que l’envie de pouvoir de quelques apprentis ont fait qu’ils ont été contraints de la dissimuler et de la préserver dans l’ombre.

Plusieurs centaines d’années plus tard, il était temps de redonner la sagesse au peuple. C’est dans cette démarche que Don Miguel Ruiz, lui-même nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle, a conçu ce livre. La connaissance Toltèque, à travers sa dimension spirituelle, est avant tout un mode de vie donnant accès au bonheur.

Le processus de domestication et le rêve de la planète

Qu’est-ce que le rêve de la planète ?

Selon l’auteur, les humains rêvent en permanence. 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Tout n’est qu’un rêve. Le rêve de la planète ne serait donc qu’un rêve collectif résultant des milliards de rêves personnels qui, ensemble, forment le rêve d’une famille, d’une communauté, d’une ville, d’un pays. C’est finalement le rêve de toute l’humanité.

Cela comprend donc les règles de la société, ses croyances, ses lois, ses religions, ses différentes cultures et modes de vie, ses gouvernements, ses jours fériés et ainsi de suite.

Le processus de domestication, c’est simplement le fait d’introduire ces règles dans l’esprit des nouvelles générations d’humains. Les religions le font, un père ou une maman avec leur enfant, les écoles également. De cette façon, nous avons appris comment nous comporter en société, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Ce qui est bon, ce qui est mauvais. Qui croire ou qui ne pas croire. Ce qui est beau et ce qui ne l’est pas …

Les prêtres, les enseignants, les parents, les imams, tous s’efforçaient de capter notre attention par le biais de règles et de concepts qui existaient avant notre naissance.

Nous n’avons rien choisi, ni notre langue parlée, ni même notre nom de famille. Enfants, nous n’avons pas eu la possibilité de choisir nos croyances, mais nous avons donné notre accord à l’information qui nous a été transmise sur le rêve de la planète. Le rêve de la planète peut capter notre attention, mais si nous ne sommes pas d’accord, nous ne retenons pas cette information. Un enfant croit tout ce que les adultes lui disent. Notre foi est si forte que le système de croyance contrôle tout le rêve de notre vie. Des croyances que nous n’avons pas choisies. C’est cela le processus de domestication des humains. Une soumission totale aux croyances, avec notre accord.

Les enfants sont domestiqués de la même manière que les chiens ou les chats. On leur enseigne des mots, on les élève par un système de punitions et de récompenses avec des règles bien définies à respecter. C’est alors qu’on a cherché à obtenir l’approbation en captant l’attention de nos parents et d’autres personnes. Nous sommes devenus quelqu’un d’autre que nous-mêmes. Des copies de croyances de maman, de papa, de la société, de la religion.

Puis arrive l’adolescence, l’âge ou l’on commence à s’affirmer et à dire non pour défendre notre liberté. Mais la domestication est encore ancrée en nous. Puis vient le temps ou nous n’avons plus besoin de personne pour nous domestiquer, nous sommes si bien dressés que nous devenons nos propres dresseurs. Nous sommes des animaux autodomestiqués.

Ce système de croyances est comme un livre de la Loi qui dirige notre esprit. Un par un, tous les accords que nous concluons s’ajoutent au Livre de la Loi puis dirigent notre vie.

Les quatre accords Toltèques

Ce livre de la Loi a un juge pour condamner ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Ce que les autres font et ne font pas. Si on s’écarte trop des accords inclus dans ce livre, notre livre, le juge nous déclare coupable. Nous devons alors en subir la sanction et le déshonneur. Cette autre part de nous-mêmes est-ce qu’on appelle la Victime. On se trouve nul et le juge est d’accord et dit « Oui, tu n’es pas assez bon ». Tout cela découle d’un système de croyances auquel nous n’avons jamais choisi de croire.

Remettre ses propres croyances en question, c’est comme inverser le cours du temps en plongeant dans l’inconnu. Cela fait peur. Cela effraie même. Le livre de la Loi est une sorte de garde-fou qui nous rassure et nous protège. Vouloir changer son paradigme de pensées demande donc beaucoup de courage, car même si on n’a pas choisi nos croyances, il est néanmoins vrai qu’on leur a donné notre accord.

Tout comme le gouvernement possède un livre de lois qui contrôle le rêve de la société, notre système de croyances est le livre de Lois qui dirige notre rêve personnel. Là ou le bât blesse, c’est que 95% de ces croyances que nous avons gravées dans notre mémoire ne sont que des mensonges, et nous souffrons de croire en ces mensonges.

Les rêves personnels comme le rêve de la planète ont une similitude : ils sont régis par la peur. Jalousie, colère, haine, envie… C’est pourquoi il y a autant de violence et de misère sur terre. C’est pourquoi le rêve devient un cauchemar.

Nous ne voyons pas la vérité, parce que nous sommes aveugles. En raison des fausses croyances encombrant notre esprit et qui nous font souffrir. Ce brouillard, ou ce voile devant nos yeux, c’est ce que les Toltèques appellent mitote (mi-to-té). C’est l’idée que se fait la personnalité du Je suis.

A force de toujours vivre en fonction du regard des autres pour se sentir accepté, on a fini par s’oublier en cours de route. C’est pourquoi vouloir exprimer qui l’on est vraiment suscite la peur la plus importante.

Ce manque d’acceptation nous oblige à porter des masques sociaux en permanence. Et parfois même à maltraiter notre corps (ex : prendre de la drogue, de l’alcool, fumer) ou à commettre des délits (Ex : rejoindre un gang pour se sentir accepté par une communauté).

Ce désir de perfection inatteignable, façonné depuis notre enfance, fait que nous en devenons notre propre bourreau. Personne ne nous a jamais davantage maltraité que nous-mêmes. Se maltraiter provient d’un rejet de soi, d’un manque d’amour-propre. Celui-ci résultant d’une image de la perfection à laquelle il est impossible de se conformer.

Prélude à un nouveau rêve

Il est temps de rompre tous ces accords basés sur la peur et d’en bâtir de nouveaux découlant de l’amour. Les quatre accords Toltèques produiront suffisamment de pouvoir personnel pour que vous puissiez changer toute la structure de vos anciens accords.

Le premier accord Toltèque : Que votre parole soit impeccable

Les quatre accords Toltèques : Que votre parole soit impeccable

Il est le plus important et le plus difficile à honorer. A lui seul, il vous permettra de transcender votre vie actuelle pour parvenir à ce niveau que j’appelle le paradis sur terre. Votre parole est votre pouvoir créateur.

Votre parole a la capacité de produire de la magie pure et les rêves les plus beaux. Mais si elle est utilisée avec un mauvais usage, elle peut concrétiser l’enfer. Un seul mot a la capacité de bouleverser la vie d’une personne et même de changer le cours de l’histoire. C’est par ses mots que Hitler a réussi à convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Ses paroles étaient fondées sur des croyances et des accords issus de la peur.

Faisons donc attention à ce que nous semons, car l’esprit humain est si fertile. Et évitons de donner notre accord à des choses qui nous touchent et nous affectent. Que cela soit de votre fait (Exemple : vous croyez être stupide) ou via autrui (quelqu’un vous dit que vous êtes stupide et vous validez cet accord).

Le mot impeccable veut dire sans péché en latin (impecatus). Un péché est quelque chose que vous commettez contre vous-même. Toute chose que vous sentez, croyez ou faites à l’encontre de vous-même est un péché. Vous agissez contre vous-même lorsque vous vous jugez ou critiquez pour n’importe quoi.

Etre impeccable, c’est donc faire l’opposé de tout ça. Agir avec bienveillance envers soi-même. Être 100% responsable de nos actions, mais sans pour autant se juger ou se critiquer.

Les relations sont basées sur la réciprocité. Si on sème de l’amour, on recevra de l’amour, et cela nous donnera de l’énergie. Si on sème de la haine, on recevra de la haine, et cela fera baisser notre énergie. Avoir une parole impeccable, c’est se purger du poison émotionnel qui subsiste en nous.

Des gens qui nous aiment pratiquent de la magie noire contre nous, mais n’ont pas conscience de ce qu’ils font. C’est pourquoi il faut leur pardonner : ils ne savent pas ce qu’ils font.

Exemple : L’auteur prend l’exemple d’une mère de famille aimante avec sa fille, mais qui revenait d’une dure et longue journée de travail avec un gros mal de tête. Elle voulait un peu de paix et de calme. Sa fille, elle, chantait et sautait avec joie en étant dans son propre monde. Son propre rêve. Elle chantait si fort qu’elle aggravait le mal de tête de sa mère. En colère, elle regarda son adorable fille et lui dit « Tais-toi! Tu as une voix horrible. Peux-tu simplement te taire ? » A partir de cet instant, sa fille a conclu un accord avec elle-même, car elle a cru sa mère. Elle devint timide à l’école et refusait de chanter si on le lui demandait, et ce, malgré sa jolie voix.

Le seul moyen de rompre ce genre de sort, c’est de conclure un nouvel accord fondé sur la vérité et non sur ces mensonges auxquels on se rattache.

La pire forme de magie noire est la médisance. Enfants, nous avons entendu les médisances permanentes des adultes autour de nous, exprimant ouvertement leurs avis sur autrui et même sur des personnes qu’ils ne connaissaient pas. Nous avons appris que c’était là la manière normale de communiquer. La médisance est devenue la principale forme de communication de la société humaine. C’est la façon dont on se sent proche les uns des autres, parce qu’on se sent mieux lorsqu’on voit quelqu’un se sentir aussi mal que soi. Les gens qui souffrent en enfer ne veulent pas rester seuls.

Don Miguel Ruiz fait ensuite l’analogie entre l’esprit humain et un ordinateur d’un côté, puis entre la propagation de rumeurs médisantes et un virus informatique de l’autre côté. Il prend l’exemple d’un élève, colportant des rumeurs sur un professeur à un autre élève, qui s’apprête à assister à son premier cours. « Ce prof est un crétin prétentieux, et en plus, c’est un pervers, fait gaffe ! ». A force d’avoir ingurgité tout ce qu’on vous disait étant enfant, vous allez finir par croire à ces rumeurs. Puis ce sera à votre tour de propager ce virus à d’autres personnes qui feront de même. Ce virus empoisonné est ce que les Toltèques appellent le mitote.

Être impeccable, c’est éliminer tout poison émotionnel de notre esprit et de nos relations personnelles. Y compris avec nos animaux. Cela nous immunise également contre tous les sorts négatifs d’autrui. Concluez cet accord « Ma parole sera impeccable ». En nourrissant cette graine, vous produirez davantage de semences d’amour. Ce seul accord peut changer toute votre vie.

Le deuxième accord Toltèque : Quoiqu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Les trois accords suivants découlent du premier. Si on tient des propos à votre égard et que vous avez décidé d’en faire une affaire personnelle, c’est parce que vous vous accordez trop d’importance. Il s’agit là de la plus grande manifestation d’égoïsme, puisque nous partons du principe que tout ce qui arrive nous concerne. Cela est lié à notre éducation, à notre domestication, car on a appris à tout prendre pour soi.

Chaque personne vit dans sa propre matrice conçue sur-mesure. La réalité d’une personne est totalement différente de celle d’une autre. Vous n’êtes donc aucunement responsable de ce que les autres font. Si vous en faites une affaire personnelle, cela veut dire que vous acceptez l’idée que l’autre sait ce qu’il y a dans votre monde. Même si on vous insulte, cela n’a rien à voir avec vous. Ce que les autres disent, ce qu’ils font et les opinions qu’ils émettent dépendent seulement des accords qu’ils ont conclus dans leur propre esprit. Leur programmation résulte de leur domestication.

On est donc dans la continuité du premier accord. Si vous ne prenez rien personnellement, vous êtes protégés, même en étant au beau milieu de l’enfer (C’est-à-dire entouré de personnes dont les accords proviennent de la peur et de la domestication). L’immunité au poison en plein enfer, c’est le cadeau que vous offre cet accord.

A partir du moment ou cela devient une affaire personnelle, c’est signe que l’ego est touché. L’orgueil fait qu’on voudra défendre nos positions et donner tort à l’autre. Mais si on sait ce que l’on vaut et qui on est, alors rien ne pourra nous affecter. Qu’il s’agisse de compliments ou d’insultes, il ne faut pas en faire une affaire personnelle. Puisqu’à partir du moment ou on s’aime tel que l’on est, le besoin d’approbation et d’acceptation des autres n’existe pas. Si vous aimez le film que vous produisez, heureux des accords conclus, vous serez dans l’amour

La colère, la haine, la vexation ou encore la jalousie sont provoquées par la peur. Si vous vivez sans peur, ces émotions n’ont aucune place en vous. Ne prenez pas la moindre chose qui vous arrive de façon personnelle. Même si quelqu’un prenait un fusil et vous tirait une balle dans la tête, ce ne serait pas personnel. Même dans ce cas extrême. C’est en faisant l’inventaire des accords que nous avons conclus que nous mettrons en lumière tous nos conflits intérieurs et que nous ferons de l’ordre dans le chaos du mitote.

Les humains ont tous un degré de dépendance à un certain niveau de souffrance. Ils vous mentent, mais ne le font pas consciemment, car ils se mentent également à eux-mêmes. C’est la peur qui les fait agir ainsi. Peur que vous découvriez qu’ils ne sont pas parfaits s’ils enlèvent leur masque social. Vous devez vous faire confiance et choisir de croire ou non ce que l’on vous dit.

Une immense liberté vous échoit lorsque vous ne prenez plus rien personnellement. Vous êtes immunisés contre les magiciens noirs. Quelqu’un peut délibérément vous envoyer du poison émotionnel, mais si vous ne le prenez pas personnellement, vous ne l’ingurgiterez pas. Et si vous refusez ce poison, c’est celui qui vous l’envoie qui s’en trouvera encore plus mal, mais pas vous.

Don Miguel Ruiz conseille d’apposer sur le réfrigérateur ce deuxième accord pour s’en souvenir chaque jour afin d’en faire une nouvelle habitude. Selon lui, l’application stricte de ces deux premiers accords permet de rompre 75% des micro-accords qui vous enferment dans le rêve de l’enfer.

Si vous respectez cet accord, personne ne pourra vous blesser. Vous pourrez faire des choix et dire des choses (comme « Je t’aime ») sans avoir peur du ridicule, du jugement des autres et sans culpabilité. Et vous continuerez de vivre la paix et le bonheur intérieur, même au milieu de l’enfer.

Troisième accord Toltèque : Ne faites pas de suppositions

Les suppositions sont un véritable fléau, puisqu’on s’imagine tout un tas de scénarios en se persuadant qu’elles détiennent la vérité. De ce fait, on en fait une affaire personnelle. Cela entraîne des drames et de la tristesse en nous plongeant dans le rêve de l’enfer.

Au lieu de faire des suppositions et de prêter des intentions à autrui, il est préférable de poser des questions. Cela nous permet d’éviter de souffrir.

Comme on l’a vu précédemment, le grand mitote (brouillard) encombre l’esprit humain et provoque du chaos en nous poussant à tout comprendre et à interpréter de travers. Cette incompréhension de la réalité entraîne des suppositions dans votre rêve personnel qui amènent au chaos.

L’auteur prend l’exemple d’une personne qui en croise une autre qu’elle aime bien dans un centre commercial. La personne en face la regarde et lui sourit. Cette simple scène peut découler sur un nombre important de scénarios factices. Jusqu’à s’imaginer en couple avec elle, en pensant qu’elle nous aime beaucoup. Mais les suppositions peuvent aussi provoquer des conflits et des embrouillaminis avec des gens que nous sommes censés aimer.

L’être humain a ce besoin de vouloir tout rationaliser. De trouver des réponses à ses questions car, cela nous rassure. C’est pour cela que nous faisons des suppositions. C’est parce que nous n’avons pas le courage de poser des questions. Ces suppositions sont d’ailleurs souvent inconscientes, ce sont nos accords qui nous incitent à communiquer de cette manière.

La supposition la plus importante que font les humains, c’est celle de croire que tout le monde voit la vie comme nous la voyons. Que tout le monde pense comme nous. C’est pour cette raison que nous craignons d’être nous-mêmes avec les autres, car nous pensons qu’ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer, comme nous le faisons nous-mêmes.

Comme on a pu le constater au cours du chapitre, le meilleur moyen de vous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions. La communication est la base de toute relation saine. Elle vous permet d’éclaircir certaines zones d’ombres, d’avoir une parole impeccable et d’éviter les suppositions.

Il est donc l’heure de passer à l’action afin que cet accord devienne une seconde nature.

Le quatrième accord Toltèque : Faites toujours de votre mieux

Ce dernier accord transforme progressivement les trois autres en habitudes solidement ancrées en nous.

Peu importe les circonstances et votre état émotionnel et énergique du moment, faites du mieux que vous pouvez. Au fur et à mesure, en enracinant ce nouvel accord, votre mieux deviendra encore meilleur qu’il ne l’est. Si vous en faites trop, vous dépensez de l’énergie inutilement. A l’inverse, si vous en faites moins que votre mieux, vous vous exposez à la frustration, aux regrets et à la culpabilité.

Faire de son mieux, c’est être productif. C’est être heureux, car on est dans l’action parce qu’on le veut et non parce qu’il le faut. C’est agir par envie et non dans l’attente d’une récompense, pourtant, c’est ce que la plupart des gens font. Ils ne prennent aucun plaisir, de la même manière que ceux qui vont au travail en ne pensant qu’au jour de paie parce qu’ils subissent l’action.

En agissant par plaisir, le temps passe beaucoup plus vite. On s’amuse, on ne s’ennuie jamais et on ne compte plus les heures. Les récompenses viendront vers nous plus facilement sans même les chercher.

Passez à l’action, c’est vivre pleinement en exprimant qui vous êtes sans avoir peur d’être vivant. L’inaction elle, amène à une mort lente.

L’auteur prend ensuite l’exemple de Forrest Gump qui se donne à 100% dans ce qu’il fait bien qu’il n’ait pas de grandes idées. En passant tout de suite à l’acte, il a reçu d’innombrables récompenses alors qu’il n’en attendait rien. Il a fait le choix de vivre l’instant présent plutôt que rester bloqué dans le passé.

Les trois premiers accords Toltèques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux. Même si vous faites encore des suppositions ou que votre parole n’est pas impeccable, tant que vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien.

On dit qu’il faut 10 000 heures pour devenir un expert dans un domaine. En embrassant cet accord, vous deviendrez un maître de la transformation. Car c’est par la pratique et la répétition qu’on le devient. Une personne qui s’exerce dans l’art de parler chaque jour deviendra un excellent orateur.

En agissant par amour pour vous-même, vous apprendrez à aimer et à respecter votre corps, qui est votre véhicule et une manifestation de Dieu. En respectant ces quatre accords à la fois, il vous est impossible de vivre en enfer.

Les quatre accords Toltèques représentent un résumé de la maîtrise de la transformation, qui est l’une des maîtrises enseignées par les Toltèques. Vous changez l’enfer en paradis. Le rêve de planète se transforme en votre propre rêve de paradis. Ils sont simples à comprendre, mais difficiles à respecter. Il faut une volonté de chaque instant, mais vous avez désormais les clés à votre disposition. Don Miguel Ruiz rappelle qu’il a chuté de nombreuses fois et que c’était très dur au début. Mais à force de se révéler, cela devenait de plus en plus facile, à tel point que ces accords ont fini par devenir une seconde nature.

Enfin, comme l’enseignent les Toltèques, la récompense est de réussir à transcender l’expérience humaine de la souffrance, de devenir l’incarnation de Dieu.

La voie Toltèque de la liberté : Briser les vieux accords

La liberté, la vraie, c’est de pouvoir être libre d’être qui nous sommes vraiment. Les enfants de 2 ou 3 ans qui n’ont pas encore été domestiqués en sont le meilleur exemple. Ils vivent l’instant présent à 100%, se fichent du passé ou de l’avenir et explorent le monde avec le sourire. Ils sont la définition même de l’amour véritable, c’est pour ça qu’ils n’ont pas peur d’exprimer leurs sentiments. Voilà ce que devrait être un être humain normal.

Nous avons laissé en chemin cette authenticité à cause du livre de la Loi, du Juge et de la Victime qui régissent notre existence. Pour autant, nos parents n’y sont pour rien, car ils nous ont seulement enseigné ce qu’ils savaient. A savoir, le fruit de leur domestication.

Il est temps que nous retrouvions notre âme d’enfant. La première étape vers la liberté est donc la prise de conscience. Comprendre que le système de croyances qui nous a été inculqué est fondé sur des mensonges. Sans cette prise de conscience, rien ne peut changer.

Être un Toltèque est un mode de vie dans lequel n’existent ni leaders ni disciples ; chacun a et vit sa propre vérité. Un Toltèque devient sage, sauvage et il redevient libre.

Les quatre accords Toltèques : Les bâtisseurs

Il y a trois maîtrises pour conduire les êtres à devenir des Toltèques :

  • 1ère maîtrise : La maîtrise de l’attention. C’est être conscient de qui on est vraiment
  • 2ème maîtrise : La maîtrise de la transformation. Comment se libérer de la domestication ?
  • 3ème maîtrise : La maîtrise de l’intention. c’est être dans l’amour inconditionnel

Les Toltèques comparent le Juge, la Victime et le système de croyance à un parasite qui pompe l’énergie de l’hôte jusqu’à contrôler son esprit, son rêve personnel pour finir par le détruire intérieurement.

Il nous reste alors deux choix. Continuer à vivre comme avant le rêve de la planète, ou bien déclarer la guerre au parasite pour conquérir notre indépendance. C’est pour cette raison que les chamans d’Amérique se font appeler guerriers. Parce qu’ils sont en guerre contre le parasite de l’esprit. Parfois les guerriers gagnent, parfois ils perdent, mais ils font toujours de leur mieux. Dans le meilleur des cas, il nous permet de transcender le rêve de la planète pour transformer notre rêve personnel en un rêve appelé paradis.

Don Miguel Ruiz conseille donc 3 approches.

Approche N°1 : L’art de la transformation. Le rêve de l’attention seconde

Nous avons appris que le rêve de la planète a capté notre attention et nous a inculqué toutes ses croyances. On peut appeler le processus de domestication, le rêve de l’attention première. Parce que c’est ainsi que votre attention a été utilisée pour la première fois, afin de créer le premier rêve de votre vie.

Pour permettre de créer le rêve de l’attention seconde, il faut changer les croyances. Pour cela, il faut concentrer son attention sur elles et sur nos accords, en modifiant ceux que nous avons conclus avec nous-mêmes.

La première étape, c’est de prendre conscience que vous vivez le rêve de la planète à cause du mitote qui obscurcit votre esprit. La deuxième étape consiste à développer la conscience de toutes les croyances fondées sur la peur. Ensuite, l’art de la transformation, comme le disent les Toltèques, commencera.

Don Miguel Ruiz mentionne à nouveau qu’il faut remplacer les anciens accords par de nouveaux et que c’est la répétition qui crée de nouvelles habitudes. C’est la répétition qui fait le maître.

Approche N°2 : la discipline du guerrier – Contrôlez votre propre comportement

Chaque jour, on se réveille avec une certaine quantité d’énergie mentale, émotionnelle et physique que l’on dépense au cours de la journée. Ce sont les émotions traversant votre esprit qui détermineront en grande partie la réserve d’énergie qu’il vous restera en fin de journée.

Le rêve de la planète est pathologique et les humains souffrent d’une maladie mentale appelée peur. Les symptômes de cette maladie sont les émotions dont ils souffrent. La colère, la haine, la tristesse, l’envie, la trahison. Lorsque la peur est trop forte, l’esprit rationnel faiblit, et on parle alors de maladie mentale.

Le remède à cela s’appelle le pardon véritable. Ce sera le début de l’acceptation qui renforcera votre amour-propre.

Devenir un guerrier spirituel permet de contrôler nos émotions afin d’avoir assez de pouvoir pour changer les accords que nous avons conclus sous l’emprise de la peur.

Pour devenir un guerrier, il faut en premier lieu prendre conscience que vous êtes en guerre contre ce parasite. Ensuite, le guerrier possède le contrôle de ses propres émotions. De son propre moi. La victime réprime ses émotions, tandis que le guerrier les réfrène.

Approche N°3 : L’initiation de la mort : embrasser l’ange de la mort

Le dernier moyen pour atteindre la liberté personnelle est de se préparer à l’initiation de la mort, c’est-à-dire de prendre la mort elle-même comme instructeur.

Dans les faits, il s’agit de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. On part du principe qu’on peut mourir d’un instant à l’autre, il faut donc faire en sorte de profiter de chaque moment pour être heureux. Le parasite cherche à nous maintenir dans le passé, et le futur nous éloigne du présent. Embrasser l’ange de la mort permet de se reconnecter à l’ici et maintenant et de savourer ces précieux moments.

Don Miguel Ruiz expérimente chaque jour de la gratitude. De cette façon, il s’ouvre au monde avec amour sans avoir rien à craindre. Sans rien attendre en retour.

Le nouveau rêve : Le paradis sur terre

Il est temps de faire un reset total de tout ce que vous avez appris jusqu’ici et, de façonner le monde et votre rêve personnel à votre image. En regardant avec amour le monde qui vous entoure et vous-même, vous expérimenterez un état de béatitude et de grâce permanent. Le mitote est totalement impuissant face à l’amour.

Ce mode de vie est possible, il est à portée de main. Moïse en parlait comme la Terre Promise. Bouddha l’appelait Nirvana. Jésus le Paradis. Et les Toltèques un Nouveau Rêve.

Le bonheur comme la souffrance est un choix. Quel est le vôtre ?

En conclusion de son livre, l’auteur nous invite à faire deux prières

  • Une prière pour l’amour
  • Une prière pour être libre

Voir l’article précédent (3 documentaires sur l’agoraphobie)

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