
Chapitre 1
Le narrateur nous replonge dans son enfance, lorsqu’il avait six ans. Inspiré d’une magnifique
image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s’appelait « Histoires Vécues », il dessine son premier dessin : un serpent boa en train de digérer un éléphant. Il en est très fier, mais les adultes l’interprètent comme étant un simple chapeau.
Il esquisse alors l’intérieur du Boa avec la forme de l’éléphant pour que ce soit plus explicite, mais rien n’y fait. On lui conseille d’abandonner sa passion pour s’adonner à la géographie, à l’histoire ou aux mathématiques. C’est ainsi qu’il abandonna sa carrière de peintre, découragé par l’insuccès de ses deux premiers dessins. Il est donc devenu pilote d’avion et a fait le tour du monde.
Ce chapitre met en exergue le décalage entre l’imagination débordante des enfants, et celle beaucoup plus limitée et rationnelle des adultes.
Chapitre 2
Alors qu’il pilote son avion, une panne survient en plein désert du Sahara. Seul et isolé, il se retrouve contraint de faire face à la situation avec pour unique ressource une maigre provision d’eau, suffisante à peine pour huit jours.
Tandis qu’il s’est endormi sur le sable chaud, un jeune garçon vient à sa rencontre et lui demande de lui dessiner un mouton. Il insiste. Après trois essais jugés infructueux par le petit bonhomme, le narrateur vexé perd patience, il lui dessine alors une caisse avec un mouton à l’intérieur. A sa grande surprise, le visage de son interlocuteur s’illumina. « C’est tout à fait comme ça que je le voulais ! » Le narrateur venait de rencontrer le Petit Prince.
Ce chapitre montre que Le Petit Prince voit le monde avec le regard d’un enfant. Tandis que le narrateur, ayant perdu cette vision naïve, est devenu ce qu’il détestait autrefois : un adulte pragmatique, enfermé dans la rigidité de la raison.
Chapitre 3
Lorsque le Petit Prince découvre les débris de l’avion, un objet totalement inconnu pour lui, il semble interloqué et demande au narrateur de quoi il s’agit. Celui-ci lui explique que c’est un moyen de voler. C’est alors que le jeune garçon révèle sans y prêter attention, qu’il vient d’une autre planète.
Chapitre 4
Le narrateur est persuadé que la planète d’où vient le Petit Prince est l’astéroïde B-612, dont la taille est à peine supérieure à celle d’une maison. C’est un astronome turc qui en a fait la découverte en 1909, mais personne ne l’avait cru à cause de son costume. Entre-temps, un dictateur turc imposa à son peuple de s’habiller à l’européenne, sous peine de mort. L’astronome répéta sa démonstration en 1920, cette fois vêtu élégamment, et fut enfin cru.
Ce chapitre montre une fois de plus comment les adultes restent souvent dubitatifs ou indifférents face à ce qui dépasse leur compréhension logique.
Chapitre 5
Le Petit Prince raconte qu’il doit chaque matin s’occuper de sa petite planète, l’astéroïde B-612, pour éviter que de grands baobabs ne prennent le contrôle. Cela implique de la discipline, bien que cela soit fastidieux. Les baobabs sont des arbres énormes qui peuvent devenir envahissants si on ne les empêche pas de pousser. C’est fastidieux et cela demande de la discipline, mais
C’est une métaphore qui illustre toutes les influences néfastes que l’on laisse s’infiltrer dans notre vie, qu’elles soient conscientes ou non. Prendre le temps de faire le ménage dans ce que l’on accepte autour de soi est essentiel pour créer un environnement sain et propice à notre bien-être.
Chapitre 6
Le quatrième jour du matin, le Petit Prince raconte au narrateur qu’il peut voir plusieurs couchers de soleil en une journée sur sa petite planète. Comme celle-ci est très petite, il suffit de se déplacer de quelques pas pour en observer un nouveau.
Il raconte avoir observé 43 couchers de soleil en une seule journée, expliquant que lorsqu’on est tellement triste, on aime les couchers de soleil.
Chapitre 7
Au cours d’une conversation sur les fleurs durant le cinquième jour, le Petit Prince se montre touché par leur délicatesse. Il questionne le narrateur sur les épines, cherchant à comprendre leur rôle et leur fonction.
Le narrateur, préoccupé par son moteur, répond d’un ton désinvolte, ce qui peine le petit bonhomme. Celui-ci confie qu’il chérit une fleur unique sur sa planète et craint qu’un mouton ne vienne la détruire. Il partage sa mélancolie et sa crainte de perdre cette fleur si vulnérable. Devant les sanglots du Petit Prince, le narrateur, ému, le prit dans ses bras et le berça, puis lui dit : « la fleur que tu aimes n’est pas en danger… Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton… Je te dessinerai une armure pour ta fleur. »

Chapitre 8
Le Petit Prince évoque sa rencontre avec une fleur différente des autres. A la fois vaniteuse, capricieuse, mais aussi très émouvante. Elle lui impose d’être arrosée, d’avoir un paravent pour éviter les courants d’air qu’elle déteste et d’être sous globe pour supporter le froid de sa planète. Sûre de sa force, elle lui confie aussi qu’elle ne craint rien des tigres, grâce à ses quatre épines.
Malgré l’amour sincère qu’il lui porte, le Petit Prince est affecté par les exigences et les propos incisifs de la fleur, si bien qu’il se sent très malheureux.
Avec regret, il révèle au narrateur qu’au lieu de l’écouter, il aurait dû la contempler et la respirer, car elle embaumait l’air et illuminait son monde. « J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. »
Chapitre 9
Le matin de son départ, il prit soin de ranger et de nettoyer sa planète. Il ramona ses volcans lui servant à faire chauffer le petit-déjeuner du matin, arracha avec mélancolie les dernières pousses de baobab et arrosa une dernière fois la fleur. Non sans émotion.
Au moment de lui faire ses adieux, celle-ci s’excusa d’avoir été sotte et lui déclara son amour. Elle refuse finalement d’être mise sous globe, préférant l’air frais, convaincue que cela lui apporterait du bien-être.
Entraîné par un groupe d’oiseaux migrateurs, le Petit Prince quitta sa planète pour de bons.
Chapitre 10
Se trouvant dans une région d’astéroïdes, le Petit Prince en profite pour aller visiter les lieux. Sur l’une de ces planètes, il y rencontre un roi autoritaire mais bienveillant, qui se prétend être un monarque universel.
Le Roi solitaire, qui ne tolère pas la désobéissance, exige que le Petit Prince lui obéisse en lui donnant des ordres raisonnables, mais absurdes, comme celui de faire des actions qu’il sait déjà qu’il va accomplir. Il comprit alors qu’il n’avait en réalité aucun pouvoir, mais que sa soif de domination et son besoin de contrôle l’avaient rendu prisonnier de lui-même.
Pour ne pas contrarier le vieux monarque, le Petit Prince lui demanda humblement de lui donner l’ordre raisonnable de quitter sa planète, ce qu’il fit. « Les grandes personnes sont vraiment bizarres », pensa-t-il en lui-même, tout en poursuivant son voyage.
Chapitre 11
La seconde planète est uniquement habitée par un vaniteux qui adore être admiré. Égocentrique maladif, il ne vit qu’à travers le regard approbateur des autres sur lui, et aime être reconnu comme le plus beau, le plus intelligent, le mieux habillé et le plus riche.
Las de son attitude pompeuse et superficielle, le Petit Prince quitte les lieux en pensant une fois de plus à quel point les grandes personnes sont étranges.
Chapitre 12
Sur cette troisième planète, le Petit Prince rencontre très brièvement un ivrogne qui lui répond qu’il boit pour oublier qu’il a honte de boire. Il s’éloigne, encore plus perplexe qu’auparavant, face à l’inconséquence du comportement des adultes.
Ce chapitre fait écho aux précédents, soulignant une nouvelle fois l’absurdité des comportements des adultes, qui sont souvent guidés par des logiques contradictoires et dépourvues de sens aux yeux du Petit Prince.
Chapitre 13
Cette fois, il atterrit sur une planète habitée par un businessman tellement préoccupé à compter les étoiles qu’il ne prend même pas la peine de le saluer.
Il déclare posséder plus de 501 millions d’étoiles qui lui servent à être riche et lui permettent de racheter d’autres étoiles.« Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sérieux ! » dit-il.
Le Petit Prince ne comprend pas ce désir irrépressible de possession, pour n’en faire ensuite rien de vraiment utile.
Ce chapitre montre que l’avidité et l’attachement aux biens matériels peuvent nous éloigner de l’essentiel et de la vraie beauté des choses.
Chapitre 14
Cette planète est minuscule, il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères.
Le travail de l’allumeur est d’allumer et d’éteindre un réverbère chaque jour. Mais la planète tourne de plus en plus vite, si bien qu’un jour dure qu’une minute ! L’allumeur doit donc allumer et éteindre le réverbère toutes les minutes, sans aucun repos.
Le Petit Prince trouve que cet homme est le plus raisonnable de tous ceux qu’il a rencontrés jusqu’à présent, parce qu’il ne pense pas seulement à lui-même : il suit un ordre, il sert une cause, même si cela le fatigue. Mais il trouve aussi cela absurde, car l’homme n’a plus le temps de se reposer ni même de réfléchir.
Il s’éloigne le cœur lourd, touché de n’avoir rien pu faire pour lui, convaincu que cet homme aurait pu être un véritable ami.

Chapitre 15
Ce sixième astre, habité par un géographe âgé, est dix fois plus vaste que le précédent. Bien qu’il soit très beau, il demeure ignorant de ce qu’il abrite, car son travail l’empêche de sortir de son bureau.
Il s’en remet aux explorateurs pour découvrir le monde, mais il commence toujours par vérifier leur honnêteté, et exige des preuves de leurs découvertes afin de les consigner dans les livres de géographie.
Intrigué, le vieil homme demande au Petit Prince de lui décrire sa planète pour qu’il puisse noter son récit. Lorsqu’il évoque sa rose, son interlocuteur l’interromps pour lui dire que les géographes ne notent pas les fleurs, ni toutes les choses éphémères. Lorsqu’il apprend que cela signifie « menacé de disparition », il culpabilise de l’avoir laissée seule, vulnérable face aux dangers du monde.
Avant de s’en aller, le vieillard lui conseille d’aller visiter la Terre : « elle a une bonne réputation. »
Chapitre 16
La Terre est occupée par 111 rois, 7000 géographes, 900 000 businessmans, 7,5 millions d’ivrognes, 311 millions de vaniteux, pour un total d’environ 2 milliards de grandes personnes.
Chapitre 17
Il souligne que la Terre, peuplée de deux milliards d’humains, pourrait tenir sur un simple îlot du Pacifique. Mais les grandes personnes s’imaginent aussi vastes que des baobabs, alors qu’elles ne sont en définitive qu’une infime part du monde.
Le Petit Prince est d’ailleurs surpris de se trouver dans un no man’s land jusqu’à ce qu’un serpent l’interpelle pour lui dire qu’il se trouve dans un désert en Afrique.
En observant le serpent, il remarque sa forme mince comme un doigt, mais le serpent lui rappelle qu’il est plus puissant que le doigt d’un roi et qu’il peut le transporter bien plus loin qu’un navire en s’enroulant autour de sa cheville, comme un bracelet d’or.
Le serpent fait part de sa tristesse pour le Petit Prince, qu’il juge faible et éloigné de son étoile d’origine, et lui offre son aide s’il regrette trop sa planète. Le Petit Prince, qui a compris les intentions du serpent, lui demande pourquoi il parle toujours en énigmes. Le serpent répond simplement qu’il les résout toutes, puis ils se taisent.
Chapitre 18
Notre héros traverse le désert et ne croise en tout et pour tout qu’une fleur, qui lui confie avoir croisé, il y a plusieurs années, six ou sept humains.
Chapitre 19
Désireux de pouvoir rencontrer enfin des humains, il se décida à gravir une haute montagne, mais ne vit rien. Seul l’écho répondait à ses appels. « Quelle drôle de planète ! pensa-t-il alors. Elle est toute
sèche, et toute pointue et toute salée. Et les hommes manquent d’imagination. Ils répètent ce qu’on leur dit… Chez moi, j’avais une fleur : elle parlait toujours la première… »
Chapitre 20
Après avoir marché à travers les sables, les rocs et les neiges, le Petit Prince arrive enfin sur les premières routes. C’est là qu’il découvre un jardin éclatant, peuplé de cinq mille roses semblables à la sienne. Cette rencontre le désillusionne et le rend profondément malheureux, car il prend conscience que sa fleur, qui se pensait seule dans l’univers, n’est en fait qu’une parmi d’innombrables autres.
Cette révélation provoque en lui une vive désillusion. Il se sent soudain insignifiant, comme si tout ce qu’il avait cru précieusement n’avait plus de valeur.

Chapitre 21
Dans ce chapitre, le Petit Prince rencontre un renard et lui propose de jouer avec lui pour apaiser sa tristesse. Mais le renard lui répond qu’il n’est pas encore apprivoisé, et qu’il ne peut donc pas jouer avec lui. Le Petit Prince, interloqué, cherche à en comprendre la signification. Le renard lui explique alors que l’apprivoisement signifie créer des liens.
Le renard poursuit en lui disant que, pour lui, le Petit Prince n’est qu’un enfant parmi tant d’autres, tout comme lui n’est qu’un renard parmi des milliers d’autres. Cependant, s’ils prennent le temps de s’apprivoiser, ils deviendront uniques l’un pour l’autre, et leur relation prendra une valeur toute particulière. Le Petit Prince comprend alors soudainement le lien qui l’unit avec sa fleur. Tout ce temps qu’il lui a consacré a permis de faire naître un lien d’amour et d’attachement, la rendant précieuse et irremplaçable à ses yeux.
Avant qu’il ne parte, le Petit Prince lui confie un fait : « Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… »
Chapitre 22
Cette fois, il croise un aiguilleur de train qui trie les voyageurs et expédie les trains qui les emportent. Il lui explique que les adultes montent dans les wagons sans savoir où ils vont, simplement parce qu’ils sont pressés. Les adultes dorment ou bâillent dans les trains, alors que les enfants collent leur nez aux vitres, émerveillés.
Cela dénote à quel point les adultes vivent souvent dans l’urgence absolue. Ils vont dans tous les sens, mais sans jamais vraiment savoir ou aller. Sans prendre le temps de profiter pleinement du voyage.
Chapitre 23
Il aborde cette fois un marchand de pilules qui lui explique qu’il vend des comprimés capables d’apaiser la soif pendant une semaine entière, offrant ainsi un gain de 53 minutes de temps.
« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…«
Chapitre 24
On en est maintenant au huitième jour, et le narrateur a bu la dernière goutte d’eau en écoutant l’histoire du marchand. Il s’inquiète que son avion ne soit pas réparé. A l’inverse, le Petit Prince semble relativiser les évènements et reste philosophe sur la beauté invisible des choses, comme un puits caché ou les étoiles.
Alors que la nuit tombe, Le Petit Prince s’endort dans les bras du narrateur qui continue sa route. Il se rend compte de l’attachement qu’il éprouve pour cet enfant qui a changé sa vie : « Ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort… » Et je le devinai plus fragile encore. Il faut bien protéger les lampes : un coup de vent peut les éteindre…
Au lever du jour, il découvre un puits.
Chapitre 25
Dans le chapitre 25, le narrateur et le Petit Prince arrivent à un puits dans le désert, symbolisant à la fois l’eau et un moment de réconfort. Le Petit Prince critique les hommes qui cultivent des jardins remplis de roses sans comprendre qu’une seule suffit pour être heureux. Il insiste sur l’importance de voir avec le cœur, car les yeux sont aveugles.
Le Petit Prince revient ensuite sur la promesse qu’il a faite au narrateur de lui dessiner une muselière pour son mouton. Cette promesse n’est pas anodine : elle représente un engagement envers sa rose, une responsabilité qu’il porte avec soin et amour, et souligne la relation unique qu’il entretient avec elle. Cette réflexion sur la rose et la muselière montre l’importance des liens personnels et des responsabilités que l’on prend envers ceux qu’on aime.
Enfin, le Petit Prince révèle qu’il n’est pas arrivé sur Terre par hasard, ce qui laisse entrevoir que son voyage a un but plus profond. Il semble pressentir que ce chapitre marque un tournant dans son aventure, comme s’il se préparait à un adieu imminent. L’atmosphère devient alors plus lourde, et le lecteur sent que la fin du voyage du Petit Prince est proche.
Chapitre 26
Dans le chapitre 26, un an après leur rencontre, le narrateur retrouve le Petit Prince dans le désert. Ce dernier lui annonce son départ imminent pour sa planète, expliquant qu’il a rencontré un serpent qui lui offre une « porte de sortie » pour repartir chez lui.
Bien que prêt à partir, le Petit Prince n’est pas triste, car il sait que sa rose l’attend. Il parle avec sérénité de sa séparation, soulignant que son corps ne compte pas et que ce qui importe, c’est ce qu’il porte en lui. Ce qui montre son détachement des choses matérielles. Ce chapitre marque un adieu imminent, où le narrateur, bien que triste, garde en lui l’essence des enseignements du Petit Prince, et le souvenir de leur lien reste gravé dans son cœur.
Chapitre 27
Six années se sont écoulées et le narrateur repense au Petit Prince avec nostalgie. Une question le taraude : il a oublié de dessiner une courroie de cuir sur la muselière du mouton, il se demande alors si le bovidé a mangé sa fleur ou pas.
Le narrateur conclut son livre en suppliant les lecteurs de lui écrire, s’ils croisent un jour le Petit Prince dans le désert d’Afrique.
« Si alors un enfant vient à vous, s’il rit, s’il a des cheveux d’or, s’il ne répond pas quand on l’interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu’il est revenu… »
Voir l’article précédent : (L’empereur, c’est moi)