Film inspirant N°1: Silent Voice

Selon les résultats de l’enquête nationale datant du 12 février 2024 plus de 5 % des élèves sont victimes de harcèlement scolaire, ce qui représente plus d’un élève par classe. C’est justement l’un des thèmes traités dans « Silent Voice », une fable issue de l’animation Japonaise qui nous touche en plein coeur

Silent Voice - Harcèlement et handicap
Silent Voice (2016)

Bande annonce de « Silent Voice » : https://www.youtube.com/watch?v=0MelIAXhyLc

Mieux vaut faire, et se repentir, que se repentir, et ne rien faire. C’est la mission de vie que s’est donné Shoya Ishida un lycéen taiseux et solitaire qui pense que se donner la mort serait la seule absolution légitime face à ses pêchés d’antan qu’il traîne comme un boulet.

Autrefois lorsqu’il était élève en primaire Ishida était un trublion qui aimait bien tyranniser les autres. Sa cible privilégiée s’appelait Nishimiya, c’était une jeune fille atteinte de surdité arrivait en cours d’année. Il l’importunait à longueur de journée et prenait du plaisir à l’humilier et à jeter ses appareils auditifs couteux. Ce qui la faisait saigner des oreilles. Malgré les brimades et agressions Miya se montrait amicale envers lui jusqu’à ce que la goutte d’eau face déborder le vase.

Pour préserver son intégrité Miya a été contrainte de changer d’école et Ishida s’est peu à peu retrouvé esseulé. Son étiquette de despote lui collait trop à la peau et plus personne ne souhaitait le fréquenter.

Les années passant, Ishida est devenu un tout autre jeune homme. Plus mature, plus réfléchi, il souhaitait réparer ses erreurs et faire le bien autour de lui. Ainsi, il commença à apprendre la langue des signes et se mit en quête de retrouver toutes les personnes à qui il a fait du tort pour se faire pardonner et se racheter une conscience.

Ses bonnes actions répétées l’amèneront à nouer des liens forts et durables. Je vous laisse découvrir la suite par vous-même

On aurait parfois tendance à penser que les oeuvres d’animations sont destinés à un public avant tout juvénile, d’autant plus avec son style graphique assez candide. Pourtant, les sujets abordés sont très durs. Le handicap, le harcèlement, le suicide, la transition difficile entre l’enfance et le passage à l’âge adulte, la solitude. La réalisatrice Naoko Yamada réussit parfaitement à éviter de tomber dans le piège du manichéisme en administrant aux personnages une réelle dimension psychologique travaillée le tout garnit d’une mise en scène efficace

Vous l’aurez compris, grâce à son très beau message morale qu’il délivre, « Silent voice » est une pépite à ne surtout pas manquer. Si vous avez des enfants, ce sera l’occasion à votre tour de faire votre bonne action de la journée.

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